Hellboy est peut-être mort mais il a encore pas mal d'histoires sous le sabot à raconter. En effet, le site Nerdist a eu l'exclusivité d'une annonce qui risque d'en faire triper plus d'un (Hellboy, c'est un peu le pétard des lecteurs de comics) : une nouvelle série intitulée Hellboy & The B.P.R.D. devrait pointer le bout de son premier numéro le 03 Décembre 2014. Sorte de déclinaison-cross-overdienne des séries Hellboy et B.P.R.D., cette nouvelle licence devrait raconter les premières aventures de Hellboy en tant que jeune recrue du Bureau gouvernementale - la première série devrait d'ailleurs se concentrer sur une mission s'étant déroulée au Brésil en 1952, tout un programme.
Mais là où Dark Horse fait fort, c'est en dévoilant le casting quatre étoiles qui sera en charge de cette série. Jugez plutôt : Alex Maleev aux dessins (nan, vous ne rêvez pas), Mike Mignola et John Arcudi au scénario (on parle d'une vraie collaboration à deux cette fois) et Dave Stewart aux couleurs (le contraire aurait été étonnant). En sachant que cette nouvelle série ne marquera pas les débuts de Maleev au sein du HBverse. En effet, le dessinateur bulgare est le dessinateur de l'excellent Hellboy : Weird Tales #3.
Histoire de terminer en beauté, Nerdist a eu l'excellente idée de poser quelques questions à Alex Maleev, histoire de prendre un peu la température un peu moins de six mois avant la sortie du premier numéro. Enjoy :
Nerdist : Vous avez par le passé déjà écrit une histoire pour le Hellboyverse (Hellboy : Weird Tales) et vous vous apprêtez aujourd'hui à faire votre grand retour dans le monde de Mignola avec "Hellboy & The B.P.R.D." Qu'est-ce qui vous stimule d'un point de vue artistique lorsque vous pensez à cet univers ? Quels sortes de challenges cela vous a-t-il posé en tant qu'artiste ?
Alex Maleev : Le plus gros challenge pour moi a été de savoir que Mike Mignola allait vérifier chacune de mes planches. C'est comme de revenir à l'école d'art et de voir votre professeur évaluer votre travail. Avant, je n'avais que mes éditeurs ainsi que moi-même à satisfaire, mais aujourd'hui, je gérer Mike qui regarde ce que je fais par dessus mon épaule. Avec ce projet, je suis tout le temps sur mes gardes.
N : Si j'ai bien comprends, vous gérerez aussi bien l'intérieur des numéros que les couvertures. Lorsque vous travaillez sur un comic book, avez une préférence pour la peinture ou bien pour l'illustration ?
AM : Bien évidemment, je préfère une illustration aux 24 pages d'un comic book. Les probabilités d'aller dans la mauvaise direction étant assez élevées, dessiner un comic book en entier, c'est un peu comme marcher sur un champ de mines.
N : Que pouvons-nous attendre de cette nouvelle série ?
AM : C'est une question pour Mike. Avec les scripts que je dois dessiner, j'aime ne pas trop me projeter; je préfère découvrir les surprises au fur et à mesure, comme un lecteur le ferait. Cette façon de travailler a donc deux côtés : je suis pour le coup le fan de la série ainsi que son dessinateur. Bien sûr, je suis au courant des gros événements à venir, mais pour ce qui touche aux petits détails, je préfère ne rien savoir et les découvrir au fil du temps.
N : Comment travaillez-vous avec les scénaristes afin de définir tout ce qui touche à l'esthétique visuelle de l'histoire ? Vous laissent-t-ils un certain degré de liberté afin que vous puissiez créer certaines choses ?
Alex Maleev : Le plus gros challenge pour moi a été de savoir que Mike Mignola allait vérifier chacune de mes planches. C'est comme de revenir à l'école d'art et de voir votre professeur évaluer votre travail. Avant, je n'avais que mes éditeurs ainsi que moi-même à satisfaire, mais aujourd'hui, je gérer Mike qui regarde ce que je fais par dessus mon épaule. Avec ce projet, je suis tout le temps sur mes gardes.
N : Si j'ai bien comprends, vous gérerez aussi bien l'intérieur des numéros que les couvertures. Lorsque vous travaillez sur un comic book, avez une préférence pour la peinture ou bien pour l'illustration ?
AM : Bien évidemment, je préfère une illustration aux 24 pages d'un comic book. Les probabilités d'aller dans la mauvaise direction étant assez élevées, dessiner un comic book en entier, c'est un peu comme marcher sur un champ de mines.
N : Que pouvons-nous attendre de cette nouvelle série ?
AM : C'est une question pour Mike. Avec les scripts que je dois dessiner, j'aime ne pas trop me projeter; je préfère découvrir les surprises au fur et à mesure, comme un lecteur le ferait. Cette façon de travailler a donc deux côtés : je suis pour le coup le fan de la série ainsi que son dessinateur. Bien sûr, je suis au courant des gros événements à venir, mais pour ce qui touche aux petits détails, je préfère ne rien savoir et les découvrir au fil du temps.
N : Comment travaillez-vous avec les scénaristes afin de définir tout ce qui touche à l'esthétique visuelle de l'histoire ? Vous laissent-t-ils un certain degré de liberté afin que vous puissiez créer certaines choses ?
AM : Mike et moi partageons certaines idées du monde dans lequel cette histoire prend place. Il a créé le Hellboy universe et, d'un point de vue graphique, je dois rester dans l'esthétique global de cet univers. Je suis libre dessiner certains trucs mais, à mon avis, une série Hellboy se doit d'être une série Hellboy fortement influencée par Mike. Et je ne vois aucune objection à ça. Je ne suis pas, mais alors absolument pas, limité par l'esthétique général créé par Mike. Le gros challenge artistique pour moi et d'apporter mes propres ingrédients à cette série sans que cela n'altère la balance graphique de Mignola.
N : Travaillez-vous étroitement avec le coloriste du HBverse où bien êtes-vous totalement écarter du process de colorisation ?
AM : Dave à combien de Eisner Award, déjà ? J'ai moi aussi arrêté de compter. Dave est une institution à lui tout seul. Je dois avoir quelques notes pour lui mais je pense que la magie de Dave suffira amplement, comme toujours. Nous avons déjà travaillé ensemble sur "Daredevil", du coup nous savons tous les deux comment l'autre travail.
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