samedi 16 janvier 2010

Hellboy et Richard Corben : Jamais deux sans trois !


C'est maintenant officiel, Richard Corben reviendra sur les lieux du plus grand crime artistique de l'année 2009, à sa savoir sa table à dessin, afin d'offrir au monde un 3ème one shot aux fans de la série Hellboy. Mike Mignola nous délaisse encore une fois et en profite même pour nous confirmer le status de sous traitant de Richard Corben.

Aucune date de sortie n'est encore annoncé par Dark Horse, mais on peut tout de même tabler sur la fin de l'année 2010. En effet, depuis maintenant deux ans, Richard Corben semble s'être habitué à ce rythme de croisière diabolique. La seule chose que nous savons, c'est que le scénario est bel et bien écrit par Mignola et que Corben vient de se mettre à l’œuvre.

Dès qu'un semblant d'information supplémentaire pointera le bout de son nez, je vous tiendrai informer.

Ah oui, dernière chose, la première partie du texte, c'est de l'humour les mecs. Relax, baby boy !

dimanche 10 janvier 2010

Hellboy Vs. The Goon


Depuis le temps que vous venez sur ce blog, si il y a bien quelque chose que vous connaissez, c'est Hellboy, le démon au coeur tendre venu des bas fonds de l'enfer afin de sauver l'espèce humaine de sa propre connerie. En revanche, pour ce qui est du Goon, là, vous devez sûrement être en train de donner votre langue au chat. Et je vous comprends, surtout avec la gueule qu'il se tape le pauvre. Mais alors, qui est le Goon ?

The Goon est un comic book américain créé par Eric Powell et publiée chez Dark Horse (après un passage chez Avatar Press et de l'auto-publication) depuis 2003. L'histoire de cette bédé pas comme les autres nous raconte les aventures de The Goon et de Franky, son meilleur ami (et psychopathe de surcroît), deux habitants dans une ville gangrénée par le gang des zombis et dirigé par un être sans nom, the zombie Priest (le prêtre zombie, ça s'invente pas), dont le seul but est de prendre le contrôle du monde. Voilà pour les grosses lignes du scénario de ce pur produit du milieu underground de la bédé. Qu'en est-il de son anti-héros ? On pourrait voir le personnage de The Goon comme une sorte de grosse brute préférant un bon bourre-pif à une longue discussion, surtout s'il a affaire à un poulpe géant ou à un chimpanzé-zombie de 4 mètres de haut... Attendez une seconde ! Ce caractère de m****, cette carrure de camioneur et cette attirance pour les créatures bizarres, ce mec serait pas un cousin éloigné de Hellboy ? Ca en a tout l'air...


Le moins que l'on puisse dire de Eric Powell (créateur de The Goon), c'est que cet autodidacte de génie a été grandement influencé par Mike Mignola au cours de l'élaboration de son projet. Quoi de plus naturel donc, surtout avec un personnage ressemblant autant à Hellboy, que de réunir ces deux brûtes épaisses le temps d'un comic book ? D'autant que ses deux racailles du paranormal logent chez le même éditeur. Mais le plus beau dans tout ça, c'est qu'en plus d'exister, cette rencontre fût également traduite chez nous :

The Goon Volume 3 - Tas de ruines

La série :

The Goon est le rejeton improbable des histoires d'horreur des EC Comics, de l'univers sombre d'Hellboy et de l'humour de La Famille Adams. Au menu, monstres dégoulinants et humour noir jubilatoire.

Résumé de l'épisode :

"The Goon frappe très fort, encore une fois ! À tel point qu'une autre gueule cassée du comics, Hellboy, s'invite aux côtés de la brute le temps d'une aventure pleine d'action, d'humour, mais aussi de sentiments ! Ce troisième tome est l'occasion pour les amateurs de récits déjantés de prendre leur dose régulière de nonsense et d'action explosive ! Rassurez-vous, le pire est encore à venir !"

Fiche technique :
Date de parution : 13/09/2006
Prix public : 14.95 €
Scénario : Eric POWELL
Dessin : Eric POWELL Mike MIGNOLA
Editeur : Delcourt
Collection : Contrebande

Cette rencontre du 3ème type mérite amplement sa place dans votre bédéthèque, et ce même si elle n'est trouvable que dans un volume de The Goon, ce qui, je vous l'accorde, fait plutôt tacheron à côté d'une pile de bédés Hellboy. Mais il faut tout de même faire cet effort et braver les lois les plus élémentaires de l'esthétisme, ne serait-ce que pour goûter à ce qui n'est, ni plus ni moins, que l'un des meilleurs cross overs à avoir vu le jour. 

Explications :
       

Tennessee, 1965. Tout commence normalement pour notre enquêteur du paranormal. Envoyé dans une étrange demeure par le B.P.R.D., Hellboy est chargé d'y enquêter suite à de nombreux rapports y faisant état d'une activité paranormale. Tandis que notre enquêteur pénètre dans ce qui se trouve être en fait une église. Cette bâtisse est grande, bien plus grande que ce que l'on aurait pu imaginer en la voyant depuis l'extérieur. La pièce principale de cette église imposante ne dispose plus que de son pupitre, celui qui supporta les sermons et les plaintes de l'ancien propriétaire des lieux, et d'un imposant poêle.

Bien qu'aucun être humain n'est mit les pieds dans ces lieux depuis maintenant plusieurs années, cette pièce semble néanmoins comme habiter par une étrange présence, celle de gardiens surveillants les moindres faits et gestes des quelques visiteurs venus s'égarer là. A moins qu'il ne s'agisse des quelques regards jetés par tous ses portraits accrochés aux murs. Etrange, tout ça. Mais le plus étrange se trouve dans ce poêle, ou plutôt au pied de ce dernier. Attention, n'allez pas croire que des ossements à moitié calcinés dans un poêle ne fassent plus rien à notre enquêteur, mais c'est surtout cette bédé transpercer d'un pieu et entourer d'autant de cendres qui attira son attention.

Mais qu'est-ce que tout ceci peut bien vouloir dire ? Un vampire se serait fait planter un pieu dans le coeur alors qu'il avait cette bédé dans la poche intérieur de sa veste ?

Après avoir retirer l'imposant morceaux de bois taillé du magazine, Hellboy pu ainsi mieux voir la couverture de cette dernière. The Goon, ou l'histoire d'un gars ressemblant à un singe dont le principal loisir consiste à cogner sur des zombies. Un air de déjà-vu sembla alors se dégager de cette couverture aux traits si familiers. Un air de famille peut-être. Soudain, quelque chose mit les sens de notre chasseur de fantômes en alerte, comme si quelqu'un ou quelque chose se rapprochait de lui afin de lui rappeller qu'il n'est pas le bienvenu en ce lieu. Mais, à peine eut-il le temps de se retourner que...
...BAM...
...Voilà-t-il pas que Hellboy se mange une grosse clef à molette dans la tronche, avant de se retrouver propulser dans un avion de chasse style Baron Rouge et piloté par un poulpe géant !!!


En même pas trois pages, Mike Mignola nous offre l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure, mise en scène réalisée pour le prologue d'une aventure de Hellboy. Tout bonnement incroyable ! Sans une seule ligne de texte, Mignola nous balance tous les codes du cinéma et de la littérature horrifique dans les dents. Trois pages traduisant à elles seules toute une vie consacré à dessiner l'étrange, le bizarre, l'occulte et le folklore de toutes les cultures du monde.

Mais ce n'est pas tout, le trait si froid, angulaire et simplifié du Hellboy de Mike Mignola est remplacé ipso facto par celui, plus cartoon, plus fluide et plus dynamique, de Eric Powell, l'auteur du Goon. En tournant la troisième page de ce comic book, nous nous prenons une véritable claque graphique dans les dents, un changement de style si brutal qu'il avait plus de chance de tomber à plat qu'autre chose. Mais c'était sans compter le talent de nos deux auteurs. Car dans le cas présent, il est bien question de cela, la rencontre de deux hommes talentueux respectant le travail de l'autre. Et c'est bien cette réalité qui saute aux yeux à chaqu'une des pages.


Pour la suite de cette rencontre improbable, attendez-vous à du classique de chez classique avec tout de même beaucoup de surprises et d'idées toutes plus délirantes les unes que les autres. Du classique pour le scénario qui, avouons le, surprend très peu et ressemble à pas mal de choses que nous avons déjà pu voir ou lire. Mais l'auteur du Goon nous surprend à chaque page avec un humour complètement décalé, gore et plutôt scabreux, mais sachant rendre hommage à l'oeuvre de Mignola avec beaucoup d'intelligence et de savoir faire. Pour cela, il suffit d'assister à la discution improbable entre Hellboy et le Goon autour d'une partie de poker pour s'en convaincre, ou comment une simple anecdote sur des têtes volantes rencontrées au Japon peut très vite jeter un froid dans un univers aux antipodes de celui dont vient notre héros.

Pour ce qui est de la conclusion de cette histoire, sachez seulement qu'elle se termine de la même manière qu'elle a commencé, un peu comme si une boucle venait de se boucler et que nous étions un des rares privilégiers à y avoir assister. Et comme pour tout ce qui touche à la vie de Hellboy en général, notre héros préfère se dire que tout ce qu'il vient de vivre dans ce monde trés étrange, ce qui est un comble lorsque l'on a déjà lu ses aventures, n'est jamais arrivé. Cela évite donc d'inutiles prises de tête ainsi que les éventuelles recherches à faire afin de boucler un dossier de plus parmi tant d'autres. Après tout, à quoi bon se prendre la tête...


"Au diable ces tarés et leur monde complètement tordu où rien ne semble être pris au sérieux ! J'ai beaucoup mieux à faire ici bas, des choses bien plus importantes, aussi bien pour le monde des Hommes que pour moi..."

vendredi 8 janvier 2010

Lobster Johnson is back !


Non d'un homard ! S'agit-il d'un rêve ? D'une hallucination ? Et bien, non, cette annonce est tout ce qu'il y à de plus réelle !

Deux ans après The Iron Promtheus, voici que Dark Horse annonce le retour triomphale du Homard avec The Burning Hand, le second volet du spin off lui étant dédié. Un nouvel arc donc, comptez 5 chapitres, qui devrait voir le jour d'ici mi-2010. Enfin, ça c'est ce que promet l'éditeur américain depuis maintenant déjà pas mal de temps, donc méfiance. Pour ce qui est de l'aspect technique, aucune annonce n'a été faîte sur le nom du dessinateur en charge du projet. La question de savoir si l'on reverra Jason Armstrong aux dessins peut donc se poser. Wait and see...

jeudi 7 janvier 2010

Hellboy Animated arrive en Haute Définition


C'est quasi officiel, les deux films estampillés Hellboy Animated, à savoir Sword of Storms et Blood & Iron, sont d'ores et déjà annoncés en Blu Ray pour le 02 Février 2010...Aux USA ! Pourquoi quasi officiel ? Et bien, parce que l'annonce a été faîte sur le site de vente en ligne Amazon, et que depuis peu, elle a disparue. Pouf, comme ça ! Il doit sûrement s'agir d'un simple report et non d'une annulation barbare de ces deux excellent films d'animation.

Dans tous les cas, pas de panique, dès que votre humble serviteur en sait plus, il promet de vous tenir informer aussi sec.

mercredi 6 janvier 2010

B.P.R.D. : King of Fear #1


Résumé :

"Après la défaite de Memnan Saa, le B.P.R.D. -en froid avec le gouvernement des Etats-Unis depuis le sauvetage sanglant de Liz Sherman- part en direction des Montagnes d'Ural, lieu vu dans B.P.R.D. : Hollow Earth, afin de mettre un terme à la guerre contre les grenouilles.

Pendant ce temps, Kate Corrigan s'envole vers le Château de Hunte en Autriche -Remember le château dans Le Ver Conquérant ?- dans le but de sauver l'agent spécial Johann Krauss, possédé depuis peu par le fantôme de Lobster Johnson."

Extrait :



Écrite par Mike Mignola et John Arcudi, et dessinée  par Guy Davis, King of Fear clôture la trilogie de la Terre Brûlée, qui a commencé avec The Warning et The Black Goddess.

Fiche technique :

Scénaristes : Mike Mignola et John Arcudi

Artiste : Guy Davis
Couleurs : Dave Stewart
Cover Artiste : Mike Mignola
Date de publication : 06 Janvier 2010
Format : 32 pages
Prix: $2.99

dimanche 3 janvier 2010

Munitions du Samaritain


Hellboy est un homme pacifiste -si si, j'vous jure- qui, lors de ses quelques sorties nocturne, ne fait rien d'autre que son boulot; celui d'enquêteur du paranormal pour le compte du B.P.R.D.. Cet être venu des enfers n'aspire qu'à une chose : faire son boulot vite fait, bien fait, et ce en déployant le minimum d'effort possible. Seulement voilà, il arrive que durant ses enquêtes, certaines personnes, ectoplasmes ou autres créatures bizarres, expriment leur désaccord quant à la présence de notre démon préféré sur leur territoire. Et dans ce genre de situations, Hellboy n'a d'autre choix que de sortir le gros matos de combat afin d'imposer ses différentes opinions sur les méfaits de ses ennemis. Le rêve de tout homme politique qui se respecte, en somme.

Si vous connaissez bien l'univers d'Hellboy, ou si vous avez vu ne serait-ce qu'un des deux films, vous devez savoir que le meilleur ami de Red -en dehors de Abe Sapien- est son fidèle Samaritain, l'arme de destruction massive par excellence. Cette arme, dont vous trouverez la description dans la rubrique : équipement démoniaque, possède plusieurs types de munitions afin de pouvoir s'adapter à toutes les situations possibles et imaginables.

Afin de vous aider à mieux comprendre la suite du dossier dédié à l'arme de notre héros, voici un schéma sur les composants d'une cartouche d'arme à feu :


1 - balle ou obus (lui même chargé d'explosif ou d'un toxique chimique) 
2 - Douille ou étui 
3 - Charge explosive propulsive (nitrate en général) 
4 - culot
5 - amorce

Maintenant que vous savez comment ça marche, let's go :

Le premier type de munitions pouvant être tirer par le Samaritain est celui qu'utilise le plus souvent notre démon au coeur tendre. Il s'agit là d'un projectile de 22 mm à tête perforante dont la puissance de destruction ferait rougir de honte n'importe quel tank de l'armée de l'Oncle Sam. Pour s'en convaincre, il suffit de voir les dégâts qu'ils ont causé sur la légendaire Golden Armydans Hellboy 2.


Si il y a bien une qualité que l'on ne peut pas retirer à HB, c'est bien son expérience du terrain. Après toutes ses années passées à explorer les moindres recoins des lieux les plus hostiles à l'Homme, Red a trés vite su s'équiper en fonction des mauvaises rencontres qu'il a pu faire. Alors certes, une forte dose de métal propulsé à 500m/s pourrait réduire n'importe quoi en bouillie, mais lorsque l'on a affaire au monde du parabnormal (Je vous invite à revoir Hellboy premier du nom afin de prendre conscience de la subtilité de cette blagounette), il faut savoir jouer dans la finesse et chercher à trouver le point faible de son adversaire afin de mieux le terrasser. Et c'est là qu'entre en scène l'une des fiertés de notre démon, ses munitions faîtes maison.

Ce type de munition que vous avez pu voir dans le premier film Hellboy est en fait une modification des cartouches de base du Samaritain. Le principe est tout simple : on conserve la douille de la cartouche et on remplace la balle par une sorte de récipient rempli de tout ce qui peut blesser de près ou de loin un démon, et on surmonte le tout d'une sorte cône en métal recouvert de teflon afin de permettre à l'obus de perforer n'importe quelle surface existante. La puissance déployée est telle qu'une seule de ses balles peut facilement traverser un pilier en béton avant de perforer l'épaisse couche de peau d'un démon et de le mettre ainsi au tapis.

Et là où le génie de HB se fait ressentir, c'est dans le contenu de ses bébés. Au lieu de se prendre la tête à créer plusieurs types de cartouches adaptés à plusieurs classes de démons différents, il a tout simplement préféré mettre tous les répulsifs à démons qu'il connaît (Eau bénite, trèfle à quatre feuilles, argent,...) dans une seule et même balle et de balancer le tout dans le premier truc qui lui tient tête. De ce fait, il peut être sûre que la bestiole qu'il a en face de lui ne fera pas long feu. Et je vous parle même pas du gain de place dans son inventaire.


Ce petit bijou des armureris du B.P.R.D. reprend le même principe que les précédentes cartouches vues dans ce dossier, à savoir remplacer la balle par un récipient surmonter d'une tête perforante et de balancer le tout dans le premier truc qui bouge. La grosse différence d'avec les précédentes munitions vient du contenu. Ici, il ne s'agit pas de blesser ou de tuer un quelconque démon, mais de le pister. Je m'explique :

Plutôt que de se prendre la tête à courir comme un dingue après un ennemi plus rapide et plus souple que lui, HB préfère jouer de loin jouer la carte de l'infiltration plutôt que celle du gros balourd bastonnant à tout va. Soyons honnête, il joue cette carte 99% du temps. Le principe de cette munition consiste à remplir le contenant des cartouches maison de Red par un liquide phosphorescent qui se propagera par la plaie que la balle aura causé à l'ennemi. Cette technique empruntée à celle du Petit Poucet (l'histoire d'un enfant abandonné dans une forêt qui, pour retrouver son chemin, parseme son avancé avec de petits cailloux) a su faire ses preuves à de nombreuses reprises, comme dans cette course-poursuite avec Sammaël dans les rues de Brooklyn  que vous avez pu voir dans le premier film Hellboy.